A mon avis, deux élus ont eu une importance majeure dans la connaissance et dans la protection de la Nature dans le Lot.
Au 19° siècle, le recensement pour mieux connaitre
La connaissance améliorée d’abord, c’est donc le travail du premier : au début du 19° siécle : Jacques Antoine Delpon rédige à partir de 1821, la Statistique ancienne et moderne du département du Lot, parue en 1831.
Détails sur la page Wikipedia
La réédition par l’association Quercy Recherche en 1979 a permis d’accéder plus facilement aux caractères importants du département dans le domaine de la Nature du Lot au 19° siècle : sol, roches, flore, faune etc..
Au 20° siècle, l’organisation de la conservation de la Nature .
Le deuxiéme élu , c’est Serge Juskiewenski que j’ai bien envie de nommer "le papa du Parc Naturel" décédé cette année.
Il a permis au moment de la création du Parc naturel régional de prévoir la gestion raisonnée et la conservation de Nature dans une partie représentative du territoire du département, au moment où la biodiversité risque à terme de s’effondrer.
J’écris ce petit texte à l’instant précis où le Président de la Région Midi Pyrénées Martin Malvy et la Présidente du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy Catherine Marlas lui rendent un hommage mérité à Assier, en présence de son épouse, à l’occasion de la sortie posthume de son livre
Si les pierres parlaient…
Une histoire du territoire du Parc Naturel régional des Causses du Quercy
Pour moi, la première charte du Parc Naturel des Causses du Quercy, initiée sous sa houlette présentait un intérêt évident, des listes d’espèces, comme les plantes de Delpon, mais classées cette fois, plantes et animaux d’intérêt patrimonial, donc un état de la Nature lotoise à la fin du 20° siècle avec les espèces les plus rares bien indiquées.
On peut télécharger ces listes maintenant sur le site du Parc Naturel
Actuellement, une collaboration normale des naturalistes des APN s’est établie vers les élus actuels concernés par les platanes ,( voir sur ce site l’épisode Datura) particulièrement pour initier et développer des Espaces Naturels Sensibles et des animations Nature vers le grand public. La destruction des 36 Platanes de Cahors Bégoux sans une étude d’impact obligatoire, risque de ternir cette image habituelle ; et cela pour la seule satisfaction de quelques riverains grognons, parfois influents, qui ne supportent pas les feuilles de platane à l’automne sur leur pelouse et qui risquent ainsi de défigurer une jolie entrée de Cahors.
Allons, Monsieur le Maire de Cahors, Monsieur le Président du Grand Cahors, Monsieur le Président du Conseil Général du Lot, n’écoutez pas le petit diable du Pont Valentré qui vous suggére perfidement d’expulser les chauves souris parce qu’il ne supporte pas la concurrence lorsqu’il vole ; donnez l’ordre de respecter les platanes de Bégoux, ne blessez pas les paysages du département, cela donnera un atout supplémentaire au tourisme dans le Lot.