Wilfried Ratel et jp Jacob ont trouvé la bonne réponse au lien commun unissant ces quatre plantes sauvages. Bonne réponse et si bien argumentée que je cite celle de Wil :

Après recherches, on peut voir que les graines de ces 4 plantes sont munies d’une petite partie charnue attachée à l’extrémité de la graine, que l’on nomme élaïosome. Les élaïosomes (ou éléosome N.D.L.R.) du grec elaios- huile et some- corps ; ) sont riches en lipides et en protéines, et intéressent tout particulièrement les fourmis. Ces insectes vont donc transporter la graine dans la fourmilière afin de donner l’élaïsome aux larves. Après consommation de l’élaïosome par les larves, les fourmis stockent les graines dans la zone d’élimination des déchets de la fourmilière, qui est riche en éléments nutritifs (excréments, cadavres). Cet emplacement constitue donc un lieu idéal pour la germination des graines. Pas bête le monde végétal ! Ce type de dispersion des graines est appelé myrmécochorie (du grec myrmex- fourmi et kore - dispersion).

Ce mode de dissémination est le fruit d’une évolution convergente du type "gagnant-gagnant" entre insecte et plante ; de ce mode de dispersion résulte une propagation en tache ou station plus ou moins régulière au gré des appétits ou des espèces de fourmis.

Voici quelques liens de notre site ou d’ailleurs pour en savoir un peu plus sur ces plantes :

Chélidoine graines grossies 24 X au microscope

Pensée des champs (Viola arvensis) graines 24X micro. Pas tout à fait notre pensée mais…

Ellébore fétide graines fraîches de 4 à 6 mm, ici

Pulmonaire graines de 1.5 à 2 mm ici davantage

Vidéo sans commentaire !

En cherchant sur le NET et en croisant les données on trouve souvent l’information souhaitée ; les livres ne sont pas mal non plus…on peut aussi utiliser maintenant le dernier concept technologique à la mode.

jjL