13 Septembre 2011 à 14h

Rappel : Thése de Géographie et d’Ecologie : Julie Delfour

Maison des Sciences de l’Homme à Clermont-Ferrand

Mardi 2 avril 2013, par Jean-Pierre Jacob // 700. Chasse, gibier, "nuisibles".

Le mardi 13 septembre 2011 à 14h (amphi 220 - Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand), Julie DELFOUR a soutenu, en vue du Doctorat en géographie, une thèse sur le sujet suivant : « Hommes et petits carnivores sauvages dits « nuisibles ». Partage des territoires, partage des connaissances ».

Pour faire connaissance avec Julie Delfour, la meilleure manière est encore de visiter son site

Elle y présente ses livres

Elle a écrit entre autres "Vivre avec le Loup" (Ed. Hesse) et "Les Rats" (Delachaux et Niestlé).

Nous avions reçu le 9 Septembre 2011 l’annonce de la soutenance de sa thése de GÉOGRAPHIE et d’ECOLOGIE

Le partage des territoires entre hommes et petits carnivores dits « nuisibles »

Directeur : Laurent Rieutort, CERAMAC, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand (Géographie) Co-directeur : Stéphane Aulagnier, INRA, Université Paul-Sabatier, Toulouse (Ecologie)

L’avancée des forêts au Moyen Age confine à une proximité inquiétante avec les animaux sauvages qui échappent à notre volonté de maîtrise et de contrôle, engendrant d’inévitables conflits de territoire. Ces conflits sont à l’origine du classement de certaines espèces dans la catégorie des « nuisibles ». En nous focalisant sur l’étude des mustélidés dits « nuisibles » (martre, fouine, belette, putois, hermine, vison d’Amérique), nous engageons une réflexion mêlant plusieurs approches capables de s’éclairer et de se répondre : géographie, anthropologie, écologie et symbolisme. L’étude des écrits naturalistes anciens, associée à un travail d’enquête auprès de naturalistes et de piégeurs dans les campagnes de moyenne montagne du sud-ouest du Massif central (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne), permettra de mieux appréhender l’évolution de la notion d’animal « nuisible » et sa perception par les acteurs de terrain. Eternels « hors-la-loi », les « nuisibles » déjouent nos tentatives de les cerner, de les identifier et de leur assigner un territoire parfaitement distinct du nôtre. Ils offrent une illustration exemplaire de l’homme confronté au sauvage et permettent une analyse de l’hésitation permanente entre ordre et désordre, identité et altérité.

Nous avons découvert la personnalité attachante de Julie Delfour en visionnant son interwiev ; très posément, elle y exprime un peu ce que, observateur souvent muet, "Botaniste chez les chasseurs "nous ressentions, lorsque nous avons siégé quelques années pour Lot Nature à la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage.

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P.-S.

L’ouverture de la chasse est proche…Je peux aller jusqu’au fond de ma pensée.

Un certain nombre de nos concitoyens lotois vont se retrouver dans la nature , casquette rouge sur la tête et fusils tirant à balle dans les mains, courtisés par des instances politiques qui les rêvent en électeurs favorables.

Dans ma lointaine enfance, les néo-ruraux, les bobos bisounours, les éco-guerriers et les végétaliens n’existaient pas et je ne fais pas partie de ces nouveaux groupes ; hier donc, et aujourd’hui comme Julie Delfour, scientifique compétente, je peux témoigner fortement devant les jeunes et vieux chasseurs : il y a bien d’autres façons de fréquenter les plantes et les animaux sans briser la nature et flinguer inutilement la beauté qui y réside

Fréquenter tous les animaux….Pas seulement ceux qui font des dégâts ou qui servent de nourriture humaine.

Chacun son truc…. n’est ce pas ?

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