Récupérer un essaim : 3 étapes

Ca comporte toujours des risques tout de même

Mardi 26 juillet 2011 // 710. Apiculture. Les problémes actuels des abeilles.

Première étape : le repérage d’un essaim. Ici c’est facile

Essaim d ‘abeilles logé entre la fenêtre et les volets d’ une habitation, résidence secondaire, commune du Montat.

Cet essaim a été récupéré le soir même le 4 07 11 ; les photos sont du jour.

Cet essaim transvasé dans une petite ruche à 5 cadres a été posée momentanément à proximité d’un champ de tournesol, afin d’avoir une nourriture abondante constituant ainsi les réserves hivernales.

Cet essaim est parfois plus difficile à repérer

Deuxiéme étape : la récupération dans une boîte

Récupération d’un essaim commune de Francoules le 19 Avril 2011, pour un ami.

Par ailleurs cette année il semblerait que la récolte de miel soit bonne dans notre département, à confirmer .

Troisiéme étape imprévue

Dans la région d’Epinal, d’après cette image, la récolte pourrait être moins bonne ……

La délinquance était alors aussi en augmentation

P.-S.

Merci à M.B.pour ses photos et ses indications

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2 Messages de forum

  • Récupérer un essaim : 3 étapes 28 juillet 2011 10:21, par akha

    Merci de rappeler dans cet article qu’un essaim d’abeilles est précieux.

    Si l’on manque d’expérience dans la compagnie des abeilles, le mieux est de faire appel à un apiculteur qui a "le tour de main" et l’équipement. Un petit coup sec suffit en général à faire tomber le corps de l’essaim dans une ruchette placée en dessous comme on le voit bien sur les photos. Et si l’on constate que l’essaim se reforme au même endroit au bout d’une petite heure, c’est que la reine est toujours dehors. L’opération est à recommencer.

    Un essaim "jeune" en quête d’un habitat est en général très doux. Il faut être davantage prudent et expérimenté lorsque l’essaim est installé et a commencé la construction des rayons comme c’est le cas dans ce récit.

    Et rien à voir, bien sûr, avec le nid de frelon asiatique qui est à détruire autant que possible, voir sur ce site l’article 461. Ce dernier est en effet un prédateur redoutable de nos abeilles domestiques. Et celles-ci sont actuellement menacées de toute part par nos modes de vie et pratiques agricoles et industrielles.
    On les appelle les sentinelles de l’environnement et pourtant, le gouvernement français vient d’autoriser l’usage du Cruiser.

    “Le gouvernement donne son feu vert à un pesticide redouté des apiculteurs
    LEMONDE.FR avec AFP | 17.06.11 | 09h01 • Mis à jour le 17.06.11 | 10h56

    Les populations d’abeilles domestiques déclinent partout dans le monde. AFP/MARTIN BUREAU
    Le ministère de l’agriculture a confirmé avoir autorisé la mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR, destiné au traitement du colza, controversé pour ses effets potentiels sur la santé des abeilles.
    Sa décision avait été dévoilée jeudi par l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) qui avait dénoncé un “nouveau coup porté” aux abeilles.
    “Cette autorisation fait suite à l’avis favorable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire du 15 octobre 2010 qui conclut que l’usage de la préparation Cruiser OSR sur [les] semences [de crucifères] satisfait à l’ensemble des conditions de sécurité requises”, précise le ministère jeudi soir. Toutefois, prévient-il, cette autorisation pourrait faire l’objet d’une “suspension en cas d’incident”.
    “UN PRINTEMPS SILENCIEUX”
    Commercialisé par le groupe suisse Syngenta Agro, le Cruiser OSR contient deux fongicides et un insecticide, le thiaméthoxam, qui inquiète les apiculteurs car, selon eux, il se retrouve dans la sève et jusque dans les fleurs des plantes, et reste dans la terre pendant trois ans, contaminant les cultures suivantes.
    “Nous constatons avec dégoût le désintérêt du ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines du colza”, avait déclaré le président de l’UNAF, Olivier Belval.
    Selon le ministère, le Cruiser OSR est déjà utilisé dans l’Union européenne sur plus de 2 800 000 hectares, soit 2 hectares sur 5, et il a permis de “supprimer un à deux traitements insecticides des feuilles de plein champ”. Un autre pesticide de la famille Cruiser, le Cruiser 350 utilisé pour la protection des cultures de maïs, a donné lieu à des cas avérés d’empoisonnement des abeilles.”

    Voilà, désolée pour ce commentaire un peu long, je voulais juste faire quelques remarques après la lecture de cet article fort intéressant mais le sujet m’a porté un peu plus loin…

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    • Récupérer un essaim : 3 étapes 29 juillet 2011 09:19, par Jean-Pierre Jacob

      Bonjour akha et merci pour le commentaire.

      Je pense que les connaissances et les arguments développés dans ce commentaire méritent une rubrique spéciale Apiculture dans la rubrique générale Faune, flore, habitats, biodiversité:protection gestion, problémes. Je la crée, et je vais transformer ce commentaire en article, en le laissant par ailleurs à la place qu’il occupe actuellement en dessous de l’article consacré à la récolte de l’essaim.
      Bonne journée ensoleillée JP

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