Actuellement, assez fréquent sur les talus, mais aussi en pleine prairie (pour autant qu’elle soit naturelle), dépassant en force, en taille et en couleur le monde herbacé le crépis bisannuel vit grâce à la pluviométrie exceptionnelle son heure de gloire ; habituellement plus proche du mètre que du double mètre il dépasse très nettement tout le monde et tient tête aux intempéries par la vigueur de sa tige raidie par une douzaine de cannelures.
Ses feuilles sont très découpées rêches, rudes non piquantes.
Son calice est formé de deux couronnes de sépales avec l’extérieure plus petite et étalée à maturité.
Le capitule d’un beau jaune est comme tous les crépis composé de fleurs ligulées donnant des graines aux nombreuses côtes et munies d’un parachute (pappus, aigrette) à soies argentées très finement dentées (vers le bas—> loupe ! ).
jjL