On a déjà une antenne : çà suffit.

Petite histoire de la naissance d’une deuxiéme antenne à Saint Denis Catus ( Galdou)

Article paru dans le Lot en action n°66 du 22 Février 2013

Mercredi 13 mars 2013, par Jean-Pierre Jacob // 8. Champs électromagnétiques et santé publique : antenne de Galdou à St Denis Catus ; compteur Linky.

Le contexte local, national, mondial : les acteurs

Les modestes citoyens habitants de St Denis Catus, la société parisienne ITAS TIM qui siége dans une belle tour à St Cloud, un propriétaire du coin et ses vaches , le maire de St Denis , un Grand Cahors qui décide sans prévenir , avec le Conseil général en sourdine, mais qui a des projets, et finalement le préfet qui décide.

Et l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui se modifie .Risque de cancers ?

Remarque : "Nous on privilégie le rationnel, donc on s’en fout un peu "nous dit l’Académie Nationale de Médecine .

Relayée par notre ministre du développement numérique 2G 3G 4G " Ca fait des emplois…" Ca fait aussi gagner des sous : Orange, SFR, Bouygues, Free…. vous connaissez …

Historique

C’est arrivé peu avant la Noël 2012 : un cadeau insolite

On sonne à la maison : une voisine veut nous voir et vient nous apprendre qu’à 200m de la maison, sur le hameau de Galdou, la mise en place d’un pylone de 44m supportant une deuxiéme antenne relais est en projet sur un terrain privé, à 50m environ de l’antenne actuelle à hauteur comparable. Elle serait confiée à la société Itas Tim qui a présenté la demande le 18 Décembre 2012.

A lire les informations régionales ou nationales, la possibilité d’une nocivité des champs electro magnétiques autour des antennes-relais permettant les échanges entre téléphones portables reste un probléme non résolu : pour le dire rapidement, l’exposition fréquente aux ondes serait à la longue génératrice de cancers ; on a conscience que les jeunes enfants auraient la possibilité d’être plus sensibles, et notre voisine réagit à cette nouvelle en maman inquiéte à juste titre. En suivant l’actualité, de nombreux Français, surtout parents d’élèves ne sont pas rassurés.

Elle veut donc mobiliser les propriétaires des habitations proches. Ce qui sera fait au cours d’une réunion le 4 Janvier 2013, après la signature d’une pétition par les riverains voisins du projet, remise au maire de St Denis avec une série de questions .

Une délégation va donc rencontrer le Maire pour être bien informée le 11 Janvier : nous apprendrons alors que la demande a déjà été acceptée le 10 Janvier par le Grand Cahors, malgré l’avis défavorable du Maire de St Denis, suite à notre série de questions : il a bien indiqué que le projet d’antenne est trop proche des habitations.
Résumons : demande déposée le 18 Décembre, acceptée par le Grand Cahors le 10 Janvier , sans contact particulier avec les riverains. Il ne reste donc plus qu’à déposer un recours gracieux auprès du Maire de St Denis Ce qui sera fait le 21 Janvier, après la signature le 18 Janvier de la demande de déclaration préalable de travaux.

Depuis un certain nombre de demandes ou de courrier ont été envoyés, par les habitants regroupés en Collectif le Galdou sous l’égide de l’association Nationale "Robin des toits", et sont souvent restés sans résultats ou sans réponse écrite communicable. Recours gracieux ? Pas de réponse.

Le 15 Janvier , demande de mesure des champs électro magnétiques de l’antenne existante auprès du Maire, relayée le 1er Février au niveau de la DTR Sud ouest à Toulouse. Aucune réponse écrite au 15 Février et sur le site carto radio http://www.cartoradio.fr/cartoradio/web/ censé fournir ces données, les cases consacrées à l’antenne existante sont encore vides . Mais au nom de SFR, un contrôleur s’est déplacé pour effectuer la mesure de l’intensité du champ electro magnétique de cette antenne à la demande du maire.

Le 14 Février, affichage public par une employée d’ITAS TIM de la Déclaration Préalable de travaux DP 046 264 12 90005 . Recours possible devant un tribunal administratif avant deux mois nous informe le panneau commercial habituel utilisé. Ce n’est pas ce que le collectif le Galdou a initié.

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Conclusion "provisoire" :

Finalement chacun essaie d’ avoir une information plausible, objective, mesurable, comme nous y avons droit, selon la parole officielle.

Toute personne s’interrogeant sur le niveau des champs électromagnétiques à son domicile, à son travail, à l’école de ses enfants ou plus généralement en tout lieu de vie, peut obtenir une réponse concrète, quantifiée, sur la contribution de la téléphonie mobile aux champs électromagnétiques ambiant. Ajoutons que l’information est gratuite t en s’adressant au maire, mais payante si on est simple citoyen (voir le site de l’afnr : http://www.anfr.fr/fr/protection-co… ).

La communication au niveau des autorités reste bien difficile pour le simple particulier ou le collectif ; les courriers restent souvent sans réponse ; comme on n’est pas au courant de l’évolution des situations, cela peut créer des situations de tensions. Que nous avons essayé d’éviter en demandant une rencontre au niveau des autorités préfectorales. Le rendez vous est pris.

Notons tout de même qu’il suffit de taper les mots antennes relais dans la case du moteur de recherche de la Dépêche pour lire les titres des 1632 articles se rapportant à des événements, parfois des incidents provoqués par l’installation d’une antenne, par exemple celui-ci, incroyable, consacré à une antenne installée à Agen en une nuit :

http://www.ladepeche.fr/article/201…

Essayer aussi de voir ce qui se passe à Rignac dans l’Aveyron avec la création d’une commission de suivi après diverses péripéties

http://www.ladepeche.fr/article/201…

De toute façon nous savons qu’ll persistera une demande certaine de renseignements sur le sujet au niveau du département du Lot : de nombreuses personnes restent inquiétes des effets biologiques des champs electromagnétiques.

Madame Pellerin devrait comprendre que son attitude actuelle qui consiste a évacuer brutalement la discussion à ce sujet n’est pas très rationnelle et qu’elle a manqué une occasion de faire partager ses "croyances".

Le citoyen français de 2013 n’est plus prêt d’admettre que la frontière de notre pays a arrêté efficacement le nuage radioactif de Tchernobyl.