Devant des "élus lotois socialistes"qui n’ont pas appliqué la réglementation avant de bouleverser le paysage arboré d’une belle entrée de Cahors, en abattant 36 platanes pour faire du bois de chauffage sans un repérage élémentaire des espèces animales qui les habitent, il semble nécessaire, et pourquoi pas , de se référer au discours- programme du Président de la République à la récente Conférence environnementale (à la manière de notre ministre de l’écologie, lorsqu’elle s’exprime à la radio). Nous voulons ainsi démontrer que les associations de protection de la nature du département n’ont fait que jouer le rôle social habituel qu’on peut attendre d’elles, sans sombrer dans la politique politicienne comme on nous l’a rapporté.
Je vais en donner quelques illustrations. Préserver la biodiversité, c’est protéger les milieux et les habitants ; plus de 30% des 60 000 espèces vivantes sur notre terre sont aujourd’hui menacées. 13% des oiseaux, 35% des mammifères. Nous devons créer de nouvelles réserves naturelles et faire appliquer la loi. Préserver la biodiversité, c’est lutter contre la consommation rapide des terres agricoles. Les terres agricoles, c’est un patrimoine commun, pas simplement pour les agriculteurs, pour la capacité que nous devons avoir d’avoir des territoires équilibrés entre les productions animales et végétales. Lutter contre la consommation rapide des terres agricoles, ce n’est pas protéger une profession, c’est protéger le pays, c’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas accepter que disparaissent 100 000 hectares de terres agricoles tous les ans. La lutte contre le gaspillage qu’accentue l’étalement urbain sera menée avec tous les moyens juridiques nécessaires.
Préserver la biodiversité, c’est limiter l’artificialisation des sols, c’est encourager le développement d’un nouveau modèle agricole, plus respectueux de l’environnement qui réduise l’usage des pesticides, protège les ressources en eau. Les agriculteurs ont réalisé des efforts considérables ces dernières années, ont fait en sorte de s’adapter, de se conformer souvent à des coûts élevés pour leur exploitation. Ils doivent donc être accompagnés et soutenus.
François Hollande