Plus de cent personnes ont gouté les ‘délices’ du Jardin Bourian

Plusieurs plantes de la famille de chénopodiacées substituent la viande

Mercredi 29 août 2012, par Tineke Aarts // 106. Le Jardin Bourian

La balade autour les plantes sauvages comestibles était fort intéressante. Elles sont mal connues ces plantes qui constituaient dans une autre époque la principale source de nutrition pour l’homme.

La parcelle avec plantes sauvages comestibles

La richesse est impressionnante

On les appelle à tort des mauvaises herbes, a expliqué l’animatrice du Jardin Bourian, Karine Augiron. La richesse des plantes sauvages comestibles au niveau du goût ou des qualités nutritives est plutôt impressionnante.

Des expériences culinaires

Pendant la balade, la botaniste Christiane Courant, bénévole au Jardin Bourian, partageait ses expériences culinaires qu’elle fait avec presque toutes les plantes sauvages jusqu’aux glands de chênes. Christiane admettait avec un grand sourire que faire une bonne purée des glands s’avère tout de même assez compliqué.

La plante Arroche était déjà connue au moyen age

L’épinard sauvage et les plantes de la même famille…

Certaines plantes sont plus faciles à cuisinier et extrêmement riches, comme le chénopode (ou l’épinard sauvage), l’arroche et l’amarante. Ces plantes appartiennent à la famille des chénopodiacées et leur utilisation est très ancienne ; au moyen âge, les jeunes feuilles se substituaient déjà la viande.

Expérimenter le goût de poisson de la belle fleur bleue de la Bourrache

Nous avons également appris que les fleurs bleues de la bourrache ont un goût de poisson, que l’herbe à ail désinfecte l’appareil digestif, que l’herbe aux goutteux est une riche source de vitamines.

D’abord l’apéritif…

Au terme de la balade, plus de cent personnes, des randonneurs et des visiteurs, se retrouvaient dans la salle de fête de Dégagnac pour le grand buffet avec les délices du jardin Bourian.

La présidente Christine Latour de l’association Les Jardiniers Bourians présente le buffet

Les jardiniers Bourians nous ont fait gouter quasiment toutes les plantes justement découvert pendant la balade. Le pourpier sauvage était cuisiné à la fois dans un pesto, dans une salade et combiné avec des fraises de bois. Il y avait un cake aux chénopodes, une excellente gelée à été faite avec les baies de sureau…

Délice faite avec les baies de sureau

Un grand bravo à ces jardiniers ‘cuisiniers’ bourians pour leur créativité, la présentation de leurs plats, les explications aux visiteurs et surtout pour l’excellente qualité de ce repas aux saveurs oubliées. C’est certainement à refaire !

Un plat avec les variétés de tomates et les fleurs du Jardin Bourian

Il y avait un pesto de pourpier, de basilic, de persil…

la recette de pestos du Jardin Bourian

Ingrédients : Basilic une bonne douzaine de feuilles, voire plus ou toute sorte d’autres herbes (persil, pourpier, sauge : attention pour la sauge 4 feuilles suffisent ) 3 cuillères à soupe de pignons de pin ou poudre d’amandes 2 à 3 cuillères à soupe d’huile d’olive et presque autant d’eau ½ cuillère à café de sel 1 ou 2 gousses d’ail 1 petit morceau de parmesan Il suffit de mixer le tout ! Quelque fois les jardiniers ne mettent le fromage qu’au moment de servir car ils n’en ont pas toujours sous la main.

A noter : le jeudi 6 septembre, à 14h30 le Jardin Bourian organise un atelier sur le bouturage des roses et des arbustes. Une participation de 6 euros est demandée aux non-adhérents. Les places étant limitées, il est prudent de s’inscrire auprès de Claudine au 09 75 74 51 20 ou par internet : jardinbourian @gmail.com
Samedi le 8 septembre, le Jardin Bourian est présent à Carnac-Rouffiac avec une exposition sur les techniques de l’entretien de la fertilité du sol. C’est dans le cadre des Assises Départementales sur L’agriculture et la biodiversité.

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