C’est avec beaucoup d’intérêt que je lis les réponses, car il y a toujours quelque chose auquel je n’ai pas pensé et cela m’apporte beaucoup.
Dommage qu’il n’y ait davantage de réponses !
Ici, je craignais la confusion avec les pouillots dont quelques uns, possèdent un sourcil bien marqué, du fait que la taille des oiseaux n’est pas toujours facile à évaluer sur les photos.
Comme je l’ai signalé à Jean-Jacques, dans les commentaires, les Pouillots s.p. sont de très petite taille et cette famille est peu probable à la date de la photo.
De plus, l’oiseau mystère 39-1 possède un espace sous-mustacien * blanc, que l’on ne retrouve sur aucun des Pouillots s.p.
Il nous faut rechercher un passereau au vu de la taille **, ayant un large sourcil et un espace sous-mustacien blancs, un plumage des parties supérieures brun uni, présent dans le département du Lot, à la date du 18/01/2011.
En feuilletant un guide, comme « le guide ornitho » ou d’autres bien sûr, nous pouvions tomber en « arrêt » sur le dessin d’un premier hiver de Grive Mauvis Turdus iliacus.
Le bon œil de MME Vieille, a détecté, le bec jaune à pointe noire et une trace de flanc rouille, cela complète la description et renforce l’identification.
Les pointes blanches des rémiges tertiaires indiquent un oiseau de première année.
Dans « Le guide ornitho », sous le dessin du premier hiver de Grive mauvis, il est écrit en commentaires :
« Les tertiaires et grandes couvertures externes juvéniles non muées ont des pointes blanches qui révèlent l’âge. »
C’est une très bonne utilisation du guide !
L’oiseau mystère 39-1 est une Grive mauvis Turdus iliacus, premier hiver.
Maintenant, essayons de découvrir cet oiseau de la taille de la Grive musicienne Turdus philomelos et venant hiverner régulièrement dans notre département.
Cliquer sur la photo pour agrandir.
Bois et près, en bord de la digue du Lac Temple-Auzon, Pogains (Piney) (10), le 11/03/2006, Daniel Pareuil.
Nous pouvons voir ses beaux flancs couleur rouille. En vol, il est facile de la distinguer par la couleur rouille de ses dessous d’ailes.
L’espèce niche dans le Grand Nord (Islande, Scandinavie, Russie).
En hiver, nous l’observons en sous-bois clairs, fouillant les feuilles mortes ou dans les prés en compagnie d’autres Turdidés : Merle Noir Turdus merula, Grive litorne, draine et musicienne Turdus pilaris, Turdus viscivorus, Turdus philomelos et Sturnidés : Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris.
Sa nourriture comprend des insectes, vers, mollusques, crustacés mais aussi des baies.
Les dortoirs où elle se regroupe, sont bruyants.
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Blancal-Bas (Lavergne) (46), le 27/02/2006, Daniel Pareuil.
En compagnie d’un Etourneau sansonnet, dans ce cas la comparaison de taille est aisée.
Pour se déplacer, la Grive mauvis sautille, alors que l’Etourneau sansonnet marche.
Les ailes tombantes sont typiques d’un bon nombre de turdidés : Merles et Grives s.p. et Rougegorge familier Erithacus rubecula.
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Blancal-Bas (Lavergne) (46), le 27/02/2006, Daniel Pareuil.
Curieusement, dans le secteur de Gramat, chaque année, je les observe, à partir du début janvier, alors qu’elles sont présentes dès novembre, plus au Sud, dans le département. Ce n’est là peut-être qu’une mauvaise prospection !
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Clayrac, La Combe (Bio) (46), le 18/01/2011, Daniel Pareuil.
Cette photo tristounette en lumière, permet la comparaison de taille entre une Grive litorne (la plus basse) et une Grive mauvis (la plus haute).
Les Grives draine et litorne, sont des grives de grandes taille, équivalente à celle du Merle noir.
A bientôt et avec plaisir.
Bibliographie : Le guide ornitho de Lars Svensson.
A lire, pour l’auteur également : Grives et Merles de Georges Olioso.