Spécialiste des profondeurs du sous sol, géologue à l’IFP

Sur Reporterre, Isabelle M. s’exprime

et montre sa totale ignorance de la restauration des écosystémes en surface

Mardi 8 février 2011, par Jean-Pierre Jacob, Lot Nature ancienne association // 889. Recherche des gaz de schistes.. actualités..risques...dégâts..

Pourquoi êtes vous favorable au gaz de schistes ?

Ecoutez la

C’est ici.

C’est court, exprimé avec des mots simples et facile à comprendre.

En gros, c’est le bon sens : des richesses minières se trouvent dans le sous sol, pourquoi se priver de les exploiter ?

D’autant plus que les inconvénients éventuels sont faciles à surmonter : on utilise de l’eau, on la salit ; la belle affaire….il suffit de la dépolluer comme on sait le faire actuellement …. on abîme la végétation et le paysage avec les installations et les camions….. oh …si peu…un puits c’est à peu près la surface d’un terrain de football. On l’exploite, comme on fait avec une carrière actuellement …

Quand on a fini, c’est simple ; ON PLANTE DES ARBRES . AU BOUT DE QUATRE ANS, C’EST REDEVENU COMME AVANT

C’est à croire que des spécialistes reconnus dans leur domaine et dont l’avis peut orienter des décisions à risques sont aveugles sur les problémes de leur temps et ont loupé l’année 2010 où l’on a rabaché le fait reconnu que la biodiversité se détruit petit à petit.

A rappeler par exemple un probléme qui a été évoqué dans les journaux l’année dernière : la pollution par la rupture d’un pipe line des écosystémes steppiques remarquables de la Crau et les problémes de leur restauration après les fuites de pétrole.

Le professeur Thierry Dutoit de l’Université d’Avignon est chargé de suivre le probléme ; il s’exprime :

Il faudra des centaines d’années pour retrouver la nature comme elle se présentait avant l’accident. Le terrain qui a été détruit avait 6 000 ans d’âge, façonné par la géologie, le climat et le pastoralisme". Thierry Dutoit, président du conseil scientifique de la Réserve,

Un colloque sur la restauration des ecosystémes prairiaux s’est tenu par la suite à Avignon.

La conclusion :

En conséquence, à travers cet exemple, nous confirmons que l’écologie de la restauration ne peut être un alibi à la destruction d’espaces naturels au détriment des opérations de conservation et de gestion écologique qui doivent continuer à être prioritaires pour des écosystèmes n’ayant pas franchi de seuils d’irréversibilité au niveau de leur dynamique spontanée.

P.-S.

Reporterre, le blog d’Hervé Kempf, journaliste

Le 9 Février il écrit

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2 Messages de forum

  • Sur Reporterre, Isabelle M. s’exprime 8 février 2011 16:17, par Jean-Jacques Lacroix

    On saisit bien l’ironie de l’article ! L’écoute de ces propos navrants fait penser à des brèves de comptoir mais ils sont inquiétants et douteux de la part d’un scientifique. Que faut-t-il en déduire ?

    jjL

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    • Sur Reporterre, Isabelle M. s’exprime 8 février 2011 16:52, par Jean-Pierre Jacob

      Un gros probléme se pose encore en France : les politiques et les décideurs écoutent surtout les avis d’une seule catégorie d’experts scientifiques et de techniciens issus des grandes écoles actuelles qui ont succédé aux écoles militaires de la Royauté ; d’où la politique bien française "circulez, bon peuple, il n’y a rien à voir dans les domaines réservés de notre compétence, nucléaire, ponts et chaussées, autoroutes, carrières etc… etc…."

      L’environnement et ses problémes ont commencé à faire leur apparition depuis les années 70..Il faut le temps que cela se mette en place..

      Et manifestement, notre charmante spécialiste de l’IFP n’a rien compris au fonctionnement des êtres vivants : elle s’est un peu fossilisée, ce qui après tout est normal pour une géologue……

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