Découverte aux sources de l’Ouysse le 17avril 2009 lors d’une promenade avec des Australiens amis à l’oeil aiguisé !
Elle était dans un travers très pentu en contrebas du chemin, enfouie dans la mousse derrière une cépée qui doit être (à vérifier), un noisetier.
C’est une plante parasite (sans doute du noisetier qui la cache) sans chlorophylle (elle n’a donc pas besoin de lumière du moins importante) et parente très proche de Lathraea clandestina
La plante est un peu passée donc avec un style allongé au maximum en même temps que la corolle qui dépasse ainsi le calice muni de poils.
Plante sans doute rare ; nous n’avons pas voulu observer la souche pour voir les écailles ,mais sur la tige sont présentes des stipules glabres en forme de cuillère au niveau de la jonction du pédoncule de la fleur et de la tige. La partie aérienne présente ses fleurs toutes tournées du même côté malgré la disposition de celles ci opposées deux à deux et décussées.
La plante présente une dominante blanc légèrement nacré qui lui donne un contraste important dans le sous bois.
Pour Marc, elle n’est reportée ni à l’INPN ni chez Tela botanica mais ça va venir.